Voyager tout en travaillant, c’est pouvoir changer de bureau chaque jour. C’est aussi profiter de paysages d’exception pendant sa pause-café et s’exposer potentiellement à des risques de cybersécurité. Pour partir tranquille, en plus de penser à prendre l’anti-moustique dans la valise, le digital nomad doit veiller à la protection de ses données. 

Un nouveau mode de travail qui se répand

L’essor du télétravail a été une véritable prise de conscience pour les professionnels. Dans le secteur du numérique, ils sont de plus en plus nombreux à rêver d’une vie professionnelle plus libre, qui leur laisse du temps pour s’épanouir ailleurs qu’au bureau.

Ceux qui font de ce rêve une réalité, on les appelle aussi les digital nomads. Parfois jusqu’au bout du monde, ils voyagent avec leur ordinateur sous le bras, toujours prêts à switcher en visioconférence avec leurs collègues ou clients. Il ne s’agit plus forcément de travailleurs indépendants puisque de nombreuses entreprises permettent aujourd’hui le « teletravel » (ou télétravail en voyageant) pour leurs salariés.

Le digital nomad s’affranchit des traditionnelles frontières entre vie professionnelle et vie personnelle. Il veut se dépayser tout en télétravaillant mais ce dépaysement a ses contraintes.

Télétravailler (vraiment) partout ?

Loin du bureau, le digital nomad doit éviter de se connecter en Wi-Fi dans un lieu public complètement ouvert comme une gare ou un café. Ces réseaux comportent de multiples failles de sécurité. Celles-ci peuvent donc entraîner une fuite des données contenues dans l’ordinateur, dont celles stockées sur le réseau de l’entreprise et qui sont souvent confidentielles. Cela revient à laisser la porte grande ouverte à des intrusions malveillantes.

Il en est de même dans les espaces de coworking. Même s’ils paraissent plus sécurisés, les connexions dans ces lieux ne bénéficient généralement pas d’un niveau de sécurité suffisant. De plus, le digital nomad s’expose à des risques de vol ou perte de matériel (disque dur, clé USB…), qui peuvent compromettre gravement la sécurité des données.

Utiliser des équipements fiables

Tout d’abord, il est déconseillé d’utiliser un équipement personnel pour travailler. En effet, ce dernier n’a pas bénéficié des configurations de sécurité nécessaires : authentification au démarrage, chiffrement des disques, gestion des droits administrateurs ou de la connexion à des supports amovibles… Ces contrôles doivent être effectués par l’entreprise sur l’équipement professionnel avant de laisser partir le digital nomad, que ce soit à l’étranger ou dans sa maison de campagne. Objectif : protéger les accès aux données.

Préserver la confidentialité des échanges

Le digital nomad entretient des liens constants avec son entreprise. Pour cela, il utilise des outils de visioconférence pour ses réunions, ses appels et aussi ses partages de fichiers. Là encore, la vigilance est de mise.

Aujourd’hui, la plupart des échanges en vidéoconférence sont susceptibles d’être écoutés et regardés. En dehors du bureau, ce risque d’espionnage informatique est encore plus élevé. Il peut entraîner des conséquences graves pour l’intégrité des salariés et des données de l’entreprise.

Les entreprises ont donc intérêt à faire le choix d’une solution de visiocollaboration sécurisée. L’ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information) les accompagne dans leur choix via un processus de certification et de qualification. Elle identifie ainsi les solutions de cybersécurité les plus fiables, en leur attribuant un label « Visa de sécurité ».

C’est le cas de Tixeo, seule solution européenne de visioconférence à être certifiée et qualifiée par l’ANSSI, ce qui en fait la solution la plus sécurisée du marché. Sa technologie de chiffrement de bout en bout de l’ensemble des échanges (audio, vidéo et data) supprime tous risques d’espionnage industriel, quel que soit le nombre de participants à la réunion en ligne.

3 derniers conseils pour protéger ses données de digital nomad

1 – Ne pas se contenter de l’utilisation d’un VPN

Le VPN constitue un lien sécurisé entre l’équipement du digital nomad et le réseau de son entreprise. Mais il ne protège pas des failles de sécurité ! Si le télétravailleur se connecte à un réseau Wi-Fi public et laisse entrer par mégarde un logiciel malveillant sur son ordinateur, le virus pourra s’infiltrer via le VPN et remonter jusqu’au serveur de l’entreprise…

2 – Protéger son ordinateur des indiscrets

Des protections physiques peuvent être utiles au digital nomad, comme des filtres écrans ou des verrous de ports USB. Ils empêchent tout regard indiscret ou intrusion dans le système.

3 – Prendre garde à ses propres données personnelles

Qui dit digital nomad dit passeport, billets d’avion ou de trains qui sont parfois partagés dans les messageries des outils de visiocollaboration. Ces données personnelles sont exposées si les échanges ne sont pas sécurisés. ce qui peut entraîner une usurpation d’identité.